La Divine Usine

Née de l’envie d’artistes varois d’unir leurs expériences et leurs pratiques, La Divine Usine est une compagnie qui propose un répertoire de spectacles allant de créations pour la jeunesse à des formes plus perfomatives.

Parmi eux, de nombreuses disciplines : arts plastiques, musique, écriture, arts de la marionnette, théâtre, mise en scène, clown ou danse. Et une philosophie commune : celle d’un théâtre proche du spectateur, simple et qui puise son énergie dans l’émotion collective. Ils proposent aussi des cours, stages et ateliers.

Les six membres fondateurs : Denis Braccini, Killian Chapput, Océane Fillion, Benjamin Lull, Corinne Floch et Stéphanie Slimani s’associent également à de nombreux artistes du territoire.

Le projet  :

Théâtre d’objets autour de l'album Moitié-Motié

Stéphanie Slimani, Killian Chapput et Benjamin Lull

 

Cette année, fort de notre expérience avec la tournée des médiathèques varoises en 2023, La Divine Usine souhaite se positionner sur la catégorie album jeunesse, en proposant de s’inspirer d’un des ouvrages à travers le théâtre d’objets.

Le « théâtre d’objets » désigne un théâtre au centre duquel on trouve non pas la figure humaine (sous la forme de l’acteur, de la marionnette ou d’une autre représentation), mais des objets, au sens large, que la dramaturgie privilégie au détriment de la forme verbale.

Il s’agit d’un théâtre à dominante visuelle, plus apparenté aux arts figuratifs que d’autres formes de théâtre.

L’acteur s’intègre à l’espace, parfois par l’intermédiaire d’éléments scénographiques ou par le costume, et il n’interprète pas nécessairement un personnage.

Le théâtre d’objets est un des avatars modernes de la marionnette. Il consiste à utiliser des objets de la vie courante et à les faire vivre comme on le ferai avec des marionnettes.

En effet, les objets que créent les hommes ont tous quelque reste de l’humanité qui lesa engendrés. La symétrie par exemple se retrouve aussi bien dans le corps humain que dans un robinet, une chaise et même un arbre ou les nervures qui structurent ses feuilles.

L’usage qu’en fait l’homme aussi définit l’objet et le munir de manettes par exemple, c’est y laisser l’empreinte humaine. Ainsi, si l’on observe avec attention un robinet on peut lui trouver une physionomie, un masque et une sorte de personnalité. Reste ensuite à trouver un thème qui convienne au genre d’objets que l’on utilise et qui, tout en les justifiant, leur donne matière à jouer.

Nous souhaitons ainsi de manière ludique et poétique, proposer de raconter une histoire en utilisant différents objets, toujours accompagnés de musique.

Un moyen original de découvrir une œuvre.

Détails des prochaines sessions

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